Que nous aura appris la
COVID-19[1]
sur le système éducatif camerounais?
1. La capacité des membres de l’équipe
école à être résilients
Plusieurs établissements scolaires, dès la fermeture des écoles et malgré leurs
très faibles compétences technopédagogiques, ce sont rapidement lancés dans
l’enseignement à distance via la plateforme WhatsApp. Des télé-enseignements
ont été organisés par les différents ministères en charge de l’éducation, sans
oublier l’aménagement des écoles pour faciliter la reprise des cours et le
soutien impressionnant des APEE.
2. Notre système éducatif n’était pas
prêt
Comme la quasi-totalité des systèmes éducatifs du monde, nous n’étions pas
préparés à cette pandémie. Toutefois, à l’inverse de plusieurs systèmes
éducatifs qui ont très vite tirés des leçons en formant le personnel enseignant
à enseigner à distance, nous semblons être toujours au point de départ.
3. Le fossé technopédagogique s’est
agrandit, encore
Cette pandémie aura montré toute l'immensité du fossé technopédagogique qui nous sépare des systèmes éducatifs des
pays du Nord (qui ont d’avantage fait des progrès) et même de certains pays du
Sud où l’intégration pédagogique des TIC est de plus en plus poussée. Cette
fracture s’est aussi agrandie à l’intérieur de notre système éducatif entre
certains établissements privés qui ont pris de l’avance et les établissements
publics.
4. L'école devrait enfin passer au
numérique
La pandémie de la COVID-19 nous montre que l’intégration pédagogique des TIC
n’est pas un luxe, mais plutôt une nécessité. Il serait donc indispensable pour
notre système éducatif de nous arrimé à une pédagogie du 21ème
siècle qui promeut à l’heure actuelle la robotique.
5. Les élèves les plus vulnérables
encore les plus touchés
La COVID-19 sur le plan éducatif a causé plus d’impacts chez les moins nantis.
En effet, l’accès aux technologies, les difficultés d’apprentissage, le
handicap et la situation familiale précaire sont le quotidien d’un grand nombre
d’élèves vulnérables. Si la pandémie perdure et compte tenu de la situation
économique du pays, nous craignons une élévation des taux d’abandon scolaire
ainsi que de non scolarisation.
Marius KIAM
BITEP, Gestionnaire
des systèmes éducatifs.
[1]
Référence : Carrefour
éducation , Phylippe Laurendeau
1. La capacité des membres de l’équipe
école à être résilients
Plusieurs établissements scolaires, dès la fermeture des écoles et malgré leurs
très faibles compétences technopédagogiques, ce sont rapidement lancés dans
l’enseignement à distance via la plateforme WhatsApp. Des télé-enseignements
ont été organisés par les différents ministères en charge de l’éducation, sans
oublier l’aménagement des écoles pour faciliter la reprise des cours et le
soutien impressionnant des APEE.
2. Notre système éducatif n’était pas
prêt
Comme la quasi-totalité des systèmes éducatifs du monde, nous n’étions pas
préparés à cette pandémie. Toutefois, à l’inverse de plusieurs systèmes
éducatifs qui ont très vite tirés des leçons en formant le personnel enseignant
à enseigner à distance, nous semblons être toujours au point de départ.
3. Le fossé technopédagogique s’est
agrandit, encore
Cette pandémie aura montré toute l'immensité du fossé technopédagogique qui nous sépare des systèmes éducatifs des
pays du Nord (qui ont d’avantage fait des progrès) et même de certains pays du
Sud où l’intégration pédagogique des TIC est de plus en plus poussée. Cette
fracture s’est aussi agrandie à l’intérieur de notre système éducatif entre
certains établissements privés qui ont pris de l’avance et les établissements
publics.
4. L'école devrait enfin passer au
numérique
La pandémie de la COVID-19 nous montre que l’intégration pédagogique des TIC
n’est pas un luxe, mais plutôt une nécessité. Il serait donc indispensable pour
notre système éducatif de nous arrimé à une pédagogie du 21ème
siècle qui promeut à l’heure actuelle la robotique.
5. Les élèves les plus vulnérables
encore les plus touchés
La COVID-19 sur le plan éducatif a causé plus d’impacts chez les moins nantis.
En effet, l’accès aux technologies, les difficultés d’apprentissage, le
handicap et la situation familiale précaire sont le quotidien d’un grand nombre
d’élèves vulnérables. Si la pandémie perdure et compte tenu de la situation
économique du pays, nous craignons une élévation des taux d’abandon scolaire
ainsi que de non scolarisation.
Marius KIAM
BITEP, Gestionnaire
des systèmes éducatifs.
[1]
Référence : Carrefour
éducation , Phylippe Laurendeau
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